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Club Minéralogique et Paleontologique des 3B

1 février 2011

Réunion N° 192

       Réunion de bureau du 31 janvier 2011 :

 Le bureau dans cette séance a réparti les charges entre les membres élus la veille : Président : Marcel Lacrampe, Président adjoint : Michel Léger, Trésorière : Claudie Gravey, Trésorier adjoint : Laurent Martin , Secrétaire : Michel Pioger, Secrétaire adjoint : Laurent Rigou.

 Elargissement du bureau : Pour permettre d’alléger le travail de Claudie, il a été décidé en réunion de bureau, de confier la responsabilité du téléphone portable du Groupe à Michel Léger. En outre Nicole se propose de s’occuper de la bibliothèque et du courrier. Elle participera également à la communication.

  Journée « rencontre » du 14 juillet 2011. Michel Léger s’est renseigné pour la publicité. Il a pris contact avec diverses publications locales pour y insérer des articles. Certains sont gratuits, d’autres inaccessibles pour notre budget…

 

 Bourse de Soumoulou : les 26 et 27 février 2011.Hall des sports, place du marché.  Entrée : 3 €, 12 à 16 ans : 2 €, moins de 12 ans gratuit. Horaires : 10 h – 19 h

 

En prévision d’une prochaine sortie à Servetto (Aragon) Michel Léger nous présente ce soir des échantillons de ce site : de la préhnite

 

 

prehnite1     prehnite2

 

Naturellement cela nous donne envie d’y aller surtout que la région est en plus très belle.

 

Dolomite :Marcel a apporté ce soir des échantillons de dolomite d’Eugui, pays basque espagnol, et d’Ojos Negros. 

 

                                                                     Cristallisations d’Eugui

eugui1      eugui2      eugui3 

Grande arête 85 mm ( Eugui)

eugui4

orosnegros

Cristal de baryte : arête 80mm    Ojos Negros

orosnegros2

Ojos Negros Cristaux de pistomésite avec Dolomie

 

 

 

Préparation sortie sarcophages     Vallée de Batsurguère (Marcel)

 Hier avec Michel nous avons été repérer de nouveaux sites…

 André Imbert nous propose de visiter le musée du marbre à Bagnères de Bigorre, suivi d’une sortie sur le terrain au vallon de Craste. (Membres intéressés, un samedi après midi, définir la date).

 

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17 mai 2010

Les épidotes cachées...

Epidotes du Lavedan

Eric Thomas

Il existe un petit Massif d'ophite situé entre Ouzous et le Col de Spandelle, dans la vallée du Bergons, qui ne figure pas sur la carte géologique au 1/50.000 de Lourdes. Ce Massif, dont les bordures sont masquées par les dépôts glaciaires quaternaires, est vraisemblablement de petite dimension car les auteurs de la carte figurent des calcaires bréchiques crétacés à 200m au nord, et des calcaires dévoniens à 200m au sud : ainsi, on a certainement affaire à une "bulle", peut-être un peu allongée dans une direction E-W et sans doute "coincée" le long d'une fracture majeure. Je n'ai pas découvert son encaissant : il est possible qu'il traîne un peu de Trias sur les bordures mais cela n'est pas certain (les ophites de Lourdes ne sont pas associées à des dépôts triasiques)

Ayant découvert des fissures remplies d'oligiste (variété d'hématite), caractère relativement fréquent dans tout ce secteur jusqu'au Col de Couraduque et au-délà vers le Soulor et les flancs du Gabizos (et pas seulement dans les massifs basiques), j'ai parcouru en long et en large ce petit Massif pour essayer de voir s'il y avait d'autres possibilités de cristallisations (je pensais bien évidemment à des minéralisations proches de celles de la carrière d'ophite de Lourdes, finallement assez peu éloignée à vol d'oiseau...).

Fig.1 : oligiste tapissant les fissures dans les ophites

oligiste

Jusqu'à ce jour, je n'ai découvert qu'une seule fissure intérressante : elle est peu ouverte (de l'ordre de 2 à 3cm) et je pensais ses épontes tapissées d'épidotes et la fente remplie de calcite. Malheureusement, après dissolution à l'acide chlorhydrique, il s'avère que le remplissage est à quartz-calcite (quartz après calcite) et que infortunément, le quartz est plus abondant que la calcite...Les épidotes sont bien présentes, relativement petites (cm) mais le plus souvent avec terminaisons et recouvertes de sulfures. La fente étant particulièrement étroite, les épidotes provenant de chacune des épontes se sont souvent rejointes; de plus, un épisode tectonique cisaillant (sans doute contemporain de la substitution quartz-calcite) a repris cette fissure et a largement "tronçonné" les gerbes d'épidotes.

Fig 2 : une plaque à épidotes et quartz

plaque

Fig 3 : photo de détail N°1 sur un autre bloc - Epidotes et quartz

d_tail2

Fig 4 : photo de détail N°2 - Epidotes et lames de quartz

d_tail1

Cette fente est orientée globalement E-W (je n'ai pas mesuré exactement), direction à peu près semblable à celles des fentes-filons de la carrière d'ophite de Lourdes. Encore malheureusement, cette fente est "courte" et se transforme en "fissure" au bout de 25cm seulement, sans espoir, je pense, de réouverture. Cependant, il est possible qu'elle ne soit que la partie affleurante d'une colonne qui serait plus importante en profondeur mais qui n'est aucunement accessible sans travaux de grande ampleur...

7 février 2010

Réunion du 6 février 2010

Suite à l'AG de la semaine dernière, le nouveau bureau est constitué comme suit : Marcel Lacrampe président, Michel Léger vice-président, Claudie Gravey trésorière, Nicole Condoure vice-trésorière, Michel Pioger secrétaire, Laurent Rigou vice-secrétaire. Des idées pour de prochaines sorties sont évoquées, essentiellement en relation avec le travail qui nous occupe pour le moment, à savoir la prochaine expo sur les mines des Hautes-Pyrénées ; beaucoup de documents existent sur le thème minier, tant dans les tiroirs des archives départementales que parmi les membres du club ; c'est le moment de faire l'inventaire, de se partager le travail de saisie des infos et d'aller à la pêche des dernières découvertes. 
Pour le dessert, Michel et Manuel ont apporté des crêpes et Jo quelques échantillons d'améthystes alpines (France et Autriche) de sa collection. A quand les mêmes échantillons mais pyrénéens cette fois ? (Les photos qui suivent sont prises sur un bout de table...). 

      

PICT8666 Mont Blanc du Talèfre

PICT8673 environ 2cm de hauteur...
PICT8674 vue sous un autre angle

PICT8675Alpes autrichiennes (Zillertaler, Mörcherkat), avec deux rosaces d'hématite



5 février 2010

Les magnétites d'Aste-Béon (64)

 Les magnétites d'Aste-Béon

Eric Thomas

Ce gisement de fer est connu … depuis bien longtemps puisqu’il fût le siège d’une exploitation au moins dès 1650 (parions que les romains avaient déjà fureté par là); le minerai étant fondu alors aux forges de Béon (qui utiliseront aussi le minerai de la mine de Barburet (Louvie-Soubiron, Ferrières) et de la Groute (Arbéost – je n’ai pas retrouvé ces entrées, malgré une visite approfondie de la rive gauche de l’Ouzoum : si quelqu’un sait où elles sont…) pendant la Révolution et jusqu’au XIXème siècle). L’activité minière concentrée à flanc (abrupt) de ruisseau était articulée autour de 3 galeries superposées verticalement et distantes de 10 à 20m les unes des autres, la plus profonde étant la galerie inférieure qui, comme la galerie intermédiaire inclinée, sont actuellement noyées.

Figure 1 : localisation du gisement :

Aste

La géologie du secteur n’est pas très facile à aborder car le recouvrement par des éboulis (calcaires ocres crétacés et jurassiques situés en amont et « au-dessus », boules d’ophites…) et les reliquats de moraines (blocs plurimétriques de granite clair) sont importants : la carte géologique (Feuille 1/50.000 Laruns – Somport, où la position des galeries est en partie erronée, comme surtout l’indice sur Infoterre par ailleurs) mentionne que le gisement se situe dans du Carbonifère mais mes constatations rapides sur le terrain ont montré que le Carbonifère était dans ce secteur uniquement constitué de schistes noirs et grès fins, très rythmiques et parcourus de veinules à quartz-calcite dont aucune ne semble minéralisée ou cristallisée. Il ne semble pas y avoir de lentilles calcareuses dans ce Carbonifère et je penche donc plutôt vers quelque-chose plus proche d’un Dévonien moyen à supérieur (comme à Ferrières, « juste de l’autre coté ») mais malheureusement, les contacts ne sont pas visibles sous les formations superficielles (à noter que les auteurs de la notice, dans la section « Gîtes et indices » mentionnent le gisement effectivement dans du Dévonien…ce qui est rassurant).


Le gisement proprement dit est constitué par des imprégnations ferreuses, formant un couloir grosso-modo vertical, dans un calcaire rose-beige cataclasé. Ces imprégnations importantes se développent sur une dizaine de mètres de large au mieux selon une direction globalement E-W : les porteurs du fer recherchés étaient l’hématite (variété oligiste) et l’ankérite [Ca(Fe,Mg,Mn)(CO3)2], cette dernière étant tellement abondante parfois que l’on peut considérer que l’on a affaire à une ankérite-sidérite « massive ». Dans cette ankérite, quelques petites vacuoles sont ouvertes mais ne sont jamais très développées : elles montrent des cristallisations de qualité médiocre.

Figure 2 : quelques cristallisations sidéro-ankérite dans de petites vacuoles

Photo1

On compte en plus de l’hématite et de la sidérite(ankérite) au moins deux ou trois minéraux ferreux d’altération dont limonite et goethite pour les oxydes. Ce calcaire « sidéritique » ou « ankéritique » est parcouru de veines (>20cm de puissance parfois) remplies de calcite, postérieures au développement de la minéralisation ferreuse : elles renferment des pyrites en amas massifs (>5cm de diamètre) ou en petits cristaux cubiques à troncatures complexes (le plus gros que j’ai vu fait environ 1cm) ainsi que - il me semble mais je n’en suis pas certain - de la chalcopyrite en mouches. Quelques cristaux blanchâtres à sections hexagonales sont aussi présents, très ruiniformes et je ne sais pas vraiment déterminer ce que c’est (ce n’est pas attaqué par HCl ; je pense à quartz mais un quartz saccharoïde un peu étrange !)


La magnétique automorphe est présente dans toute la colonne calcaire mais les plus beaux individus se localisent en bordure de « rognons » calcaires émoussés (zonalité ?), faisant ressembler l’ensemble à une « brêche » minéralisée à éléments arrondis, ces éléments étant parcourus par de fins filonnets d’oligiste souvent altérée. Malheureusement, c’est également en bordure de ces rognons que s’est développée une importante couronne d’oxydes (les magnétites sont aussi parfois altérées), épaisse parfois de plus de 2cm.

Figure 3 : un bloc de calcaire (champ de la photo = 10-12cm) montrant la multitude de magnétites (petites), ainsi qu'une frange altérée à hématite (haut de l'échantillon)

Photo2

Depuis la cessation de l’activité, le gisement est tombé dans les oubliettes mais est mentionné (évidemment !) par Barrois. Ce n’est finalement qu’assez récemment (20-30 ans ?) et grâce à la perspicacité de quelques-uns dont Mr Luis Trévino que le gisement a été retrouvé. Depuis, nombre de clubs locaux s’y sont rendu avec toujours de très belles récoltes, le matériel y étant « quasi » inépuisable. Les recherches fructueuses se font dans les éboulis-haldes sous et autours des galeries principales ; les parois des galeries montrent des minéralisations mais les roches y sont très résistantes et moins fournies en magnétites que les « déchets ».

Figures 4 et 5 : quelques vues d'échantillons à magnétites

Photo3

 

Photo4

 

Figure 6 : une magnétite (altérée) en vue rapprochée - taille 0.5cm environ

 

Photo5

Merci à Marcel, Jo, Michel et Luis pour les infos précieuses dans la localisation du site...

5 novembre 2009

Saison minéralogique 2009 dans les Pyrénées

Saison minéralogique 2009 dans les Pyrénées

Découverte de 3 gîtes nouveaux par Jo Trivini

 

Vallée d'Arrens: l'Arriougrand (le grand torrent)

Dans un gîte déjà connu , de nouvelles fentes ont livré

des cristaux de quartz flottants de faciès granodiorites

c'est-à-dire incluant des fibres d'amphibole (actinote probable).

Ces fibres leur donnent des couleurs pastel soyeux.

Arriougrand_1 (5x3 cm) clic pour photo

 

Vallée d'Arrens: Cristaous (Gros cristaux pas beaux)

Dans les métasédiments du dévonien, au contact

des pélites schisteuses avec des barres de quartz blanc,

j'ai trouvé un minéral en boules vertes d'environ 5mm

qui pourrait bien être de la cookéite.

J'espère pouvoir le confirmer par une prochaine analyse.

Cristaous_d_Arrens_4 clic pour photo

 

Vallée d'Arrens: La Caoudalère (Secteur de jolis petits ravins)

Nombreuses fentes alpines en faciès monzogranite renfermant

de beaux quartz fumés limpides agréablement chloriteux. 

Ces cristaux sont parfois sur des croûtes fines ce qui

n'est pas habituel. Taille max 6x3cm.

Caoudalère_d_Arrens_1  (12x5 cm) clic pour photo

 

 

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26 avril 2009

Une montagne à cristaux

 

Une montagne à cristaux :

La Piquette deras Lits

(autres orthographes s’abstenir !)

Joseph Trivini

 

« Les montagnes des Pyrénées furpaff ent toutes les autres …»

                                             Diodore de Sicile, 1er s. avant J.C.


Il me semblait bien !

Et cette montagne surpasse toutes les autres par ses cristaux ; un haut-lieu de la minéralogie pyrénéenne.

Pour les «  minéralos »  qui ne sauraient pas encore :

  • Traduction :               

Piquette = Petite Pique (montagne féminine, donc !)

Deras Lits = des Avalanches (et pour cause : voyez la photo)

 

Piquette_deras_Lits_photo



  • Situation :

Vallée de Barèges-Col du Tourmalet, en bordure nord du pluton du Néouvielle, dont les «ingrédients» ont sans doute servi à cristalliser ses nombreux minéraux.

Vous trouverez ci-après, les principales découvertes (mais voyez aussi «le Lacroix», le Règne Minéral n°39, le Muséum de Toulouse, Paris, etc…)

 

  • Historique des découvertes :

- 1985 à 92 : Ravins dets Coubous : axinite par J.-P. Kovacsik

- 1987 : « La Découverte » : quartz enfumé limpide

- 1987 à 92 et plus : « Paravalanche » : quartz enfumé et vert par inclusion d’actinote fi breuse, parfois rosé ; albite ; préhnite « koupholite » ;  quelques axinites

- Vers 1990 : « La Tranchée » : quartz fumé à inclusions d'albite (?); chlorite.  « La Pipe » : quartz fumé à actinote

- Indéterminé : Ravins dets Coubous : axinite (découverte de Claude Estrabaut de Castres)

- 1992 : « Le Surreau » : épidote ; préhnite « casque »

- 1994 : « La Brebis » : quartz enfumé et vert par inclusion d’actinote ; nombreux cristaux biterminés et de grande taille

- 2002 : Coume Grane : quartz enfumé de grande taille

- 2005 : Coume Grane : axinite à fi bres incluses

- 2006 : « Crête des apatites » : apatite hyaline à fi bres (découverte initiale de A. Kurka)

- 2007 : « Ravin des épidotes » : épidote, fi bres


Et toutes celles que j’ignore, par exemple :

1782 et suivantes : l’équipe Picot de Lapeyrouse-Dolomieu visitait la Piquette. De Dietrich écrit :

« La recherche et l’extraction en sont abandonnées à des montagnards familiarisés avec les dangers qui, à l’aide de crampons et de cordes, parviennent aux fentes et crevasses qu’ils soupçonnent contenir des cristaux. …  On les voit tantôt suspendus sur les abîmes, tantôt accrochés à quelques parties saillantes de rochers, se glisser dans les cavités. »

 

Les gîtes cités restent de situation volontairement vague. En efffet, en montagne, il ne sert à rien de revenir indéfi niment dans des gîtes déjà fouillés (ce ne sont pas des carrières). Il vaut mieux chercher de nouvelles opportunités ; c’est le bonheur que je vous souhaite

                                                                                        Jo.

 

Cr_te_des_Apatites__
"Crête des apatites"


Brebis_
"la brebis"

Paravalanche_
"paravalanche"

Ravin_des__pidotes_
"ravin des épidotes"

 

 

25 avril 2009

Trilobites, suite...

La réunion du 17/04 est en partie consacrée aux fossiles susceptibles d'être trouvés dans la vallée des Gaves. C'est l'occasion pour Jo d'apporter deux trilobites de sa collection, récoltés tout comme celui de Viviane dans le secteur du Soulor. Il s'agit de deux Phacops fecundus, dont on peut observer une nouvelle fois les segments du thorax. Quant à la sortie dans le secteur, il faudra attendre un peu  que le temps se remette au soleil et que la neige fonde enfin sur la route de l'Aubisque.

phaecops   (tailles réelles : environ 5cm)    phaecops2

Un fossile de Toucasia (T. carinate), provenant d'Orgon, vient illustrer ensuite les traces en coupe que l'on observe  fréquemment dans les calcaires.  L'échantillon sorti de sa gangue est imposant et présente l'enroulement typique de ce genre.

toucasia1     photo ci-dessous : côté apical (taille réelle : environ 10cm diam.)   toucasia2

C'est l'occasion d'une petite présentation des caractéristiques des rudistes et plus particulièrement des hippurites ; des photos du site de la montagne des cornes sont  projetées. Ce gîte très bien connu de l'Aude regroupe des fossiles des espèces et genres suivants (d'après la littérature) : Hippurites turgidus, H. bioculatus, H. cornuvaccinum, H. canaliculatus, Hippuritella carezi, Vaccinites latus ; Batolites organisans, Radiolites angeoides. Le gîte est spectaculaire, mais pas forcément évident à trouver du premier coup.

 

gite Vue générale du site depuis le chemin d'accès

gite3 Détail du gîte ; on observe les fossiles d'hippurites en place. L'intérêt de ce fossile est, entre autres, d'être un marqueur de polarité des couches géologiques : de son vivant, l'organisme est en effet fixé par sa valve droite -ici en forme de cône-  et croît verticalement depuis l'apex ; tout basculement d'une couche géologique comportant ces types de fossiles peut en conséquence être décelé. Son autre intérêt est d'être un fossile de biofaciès : il s'agissait en effet d'un organisme vivant dans les zones de plate-formes internes récifales, dans des conditions de turbidité supérieures à celles correspondant au strict faciès des coraux.

coupeT Vue d'une coupe transversale de la valve droite d'un fossile en place, permettant d'observer notamment les deux piliers et la cavité viscérale. La qualité des fossiles de ce gîte peut être assez remarquable.

Et pour finir, petit appel aux dessinateurs : qui aurait des idées pour un nouveau logo du club ?

A noter : la prochaine réunion aura lieu le mardi 12 mai à 20h30, on fera notamment le point sur les éléments à présenter au forum des associations.

 

14 mars 2009

Oursins fossiles d'Aquitaine

Deux echinidés du Lutétien supérieur très proches morphologiquement : Linthia rolandi (Castex, ou Linthia subglobosa chez Cottreau) à gauche, Lutetiaster subglobosa (Lamarck) à droite. La forme générale et le périprocte sont des éléments qui permettent de les différencier.

 

Linthia1vue de profil...Lutetiaster1

 

Linthia2...du côté du periprocte...Lutetiaster2

 

Linthia3vue des ambulacres...Lutetiaster3

 

Linthia4...et des lèvres fines Lutetiaster4

 

18 janvier 2009

Skarn

Espade_4Dans le skarn (de Laurent) petit clin d'oeil aux cristalliers; si le skarn a des fentes, vous y trouverez axinite, épidote, quartz traversé par de l'actinote.JO

La photo : Axinite et quartz vert par actinote incluse 4cm

17 janvier 2009

Métamorphique

Deux photos d'échantillons sciés de la bordure nord du Néouvielle, pluton qui a chauffé son encaissant dévono-carbonifère.
Résultats: cornéenne de type 'barégienne': les niveaux calcaires sont gris, les niveaux plus siliceux blanchâtres.
bar_gienne

skarn (alternance lits riches en grossulaires plus rouges et diopsides plus verdâtres)
skarnpli_800

Par altération, les grenats peuvent ressortir par rapport aux autres minéraux:
eboulis_grenats

Le grenat grossulaire est souvent associé à l'idocrase (vésuvianite) qui forme parfois des fibres rayonnantes.
Ci-dessous une photo en LPA de skarn riche en Gr+idocrase:
idocrase_(photo: JL Séverac)

 

 

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